Bonjour, j’espère que vous allez bien.
On doit arrêter de répéter : « Pardonne, c’est la famille. »
Ça sonne comme un conseil qui peut sembler plein de sagesse, mais trop souvent, ça fait plus de mal que de bien.

La vérité, c’est que la famille avait une responsabilité :
Me protéger, pas me briser.
Être mon refuge, pas la source de mes blessures.
Me tendre la main, pas me tourner le dos.
Avoir le même sang ne donne pas le droit d’envahir ma paix, d’abîmer mon cœur ou de troubler la vie que j’ai mis tant de temps à reconstruire.
Le pardon n’est pas une obligation, et ne se fait pas sur commande non plus.
Le pardon est un long chemin et il n’a aucun sens quand les excuses n’ont jamais été faites, quand les mêmes comportements toxiques continuent, quand la douleur reste vive, comme une plaie qu’on refuse de soigner.
Oui, j’ai le droit de protéger ma paix intérieure.
Même si cela signifie poser des limites claires, même si cela déplaît à ceux qui portent le même nom que moi.
Et si ces limites dérangent… peut-être que cela révèle leur part du problème.
Cette mentalité qui normalise la souffrance parce qu’elle vient « de la maison ».
Non. La famille, ce n’est pas seulement le sang.
C’est ceux qui savent aimer sans condition.
Ceux qui respectent, qui soutiennent, qui réparent au lieu de blesser.
Prenez soin de vous.
Mabelle