On les appelle « les bouleversées ». Elles sont belles, lumineuses, vaillantes, présentes. Pourtant une part d’elles s’est mise à flotter entre deux temps, entre deux mondes, entre elle et elle.

On les reconnait à ce sourire qui est un mélange parfois de douceur et peut-être d’un « remontant » qui aide à continuer la vie. On les reconnait aussi à cette façon de garder la main sur le cœur. Une main seulement. Mais qui semble le tenir. Qui semble prendre appui aussi.

Et puis elles ont ce regard qui fixe quelque chose ou quelqu’un qui n’est pas dans le champs de vision.

Elles sont là comme si de rien n’était. Et puis, il y a fuite, il y a rumeur et l’on comprend qu’elles ont traversé une frontière de non-retour.

Les bouleversées sont des femmes très fortes. Combien il faut de force pour vivre double. Pour vivre « doublée ». Car elles ont été doublées par cette part de destin qui a fait basculer la vie. Tragique parfois cette bascule et d’autres fois juste comme une lézarde mais qui est irréparable.

Les bouleversées se reconnaissent de loin. A leur démarche un peu aérienne, un peu en déséquilibre. Il y a aussi en elles comme une urgence, un état d’urgence permanent qui les fait asseoir au bord des chaises, en bordure des lieux, comme s’il fallait courir très vite. Comme si un état d’alerte permanent les habitait.

La gestuelle est toujours gracieuse. Le temps jadis, celui de la jeune fille en fleurs continue comme un halo flou, à ourler de toutes parts la silhouette.

C’est en Afrique que j’ai entendu pour la première fois ce mot « bouleversée » qui décrivait une femme :

« Tiens, voilà la bouleversée. Faites- lui place ».

J’étais petite. J’avais oubliée. Puis est venu ce temps où je me suis mise à les reconnaitre aussi. Ce temps où à mon tour, je sursautais, me poussais et faisais place « à la bouleversée ».

Jeanne Orient.

Bonjour, je vous espère en forme

Le Palo Santo, ou Bursera graveolens, est un arbre tropical sacré de la famille des Bursareaceae, originaire d’Amérique centrale et du Sud. Il pousse à l’état sauvage dans ces régions, et plus particulièrement dans les forêts tropicales d’Equateur et du Pérou. La première description du Palo Santo remonte à 1824, à la suite de l’expédition menée aux Amériques sous la direction du naturaliste et scientifique allemand Karl Wilhelm von Humboldt.

Au Pérou, le Palo Santo est officiellement protégé. Cela signifie que seul le bois mort peut être récolté et vendu. Après récolte, on le stocke pendant une période d’au moins quatre ans, afin que son effet décuple lors de la combustion. Son commerce est soumis à une réglementation stricte, il convient donc d’être attentif lors de l’achat. 

Le nom « Palo Santo » signifie « bâton saint » en espagnol. C’est un bois aromatique dégageant une douce odeur boisée lorsqu’il est brûlé. C’est pourquoi il est souvent utilisé comme encens dans des pratiques spirituelles et de guérison, pour purifier l’air, chasser les mauvaises énergies et élever l’esprit.

Il est également utilisé dans des rituels de médecine traditionnelle en tant que psycho-physique relaxant, il donne un sentiment de paix et de sérénité (il est d’ailleurs parfois appelé « parfum de l’âme » et contribue à un sommeil de qualité.

Son odeur est unique, un heureux mélange de sapin, menthe et agrumes Il est difficile de croire que vous brûlez du bois quand vous en sentez l’odeur.

S’il était utilisé depuis des temps immémoriaux par les chamans incas lors de leurs rituels religieux, aujourd’hui, à une époque de quête obsessionnelle de paix et de tranquillité (au foyer comme ailleurs étant donné le chaos régnant à l’international), cet adjuvant naturel, largement utilisé pour la méditation, est devenu très tendance dans nos maisons.

Comment allumer le bois de Palo Santo ?

Tout d’abord, vous devez apprendre à allumer votre bâtonnet sans l’abîmer. Pour le brûler, tenez-le à 45 degrés et approchez-le d’une flamme. Dès qu’il commence à s’enflammer, éteignez le en souffrant dessus doucement car c’est à partir de ce moment-là que le bois commence à fumer et à diffuser les huiles essentielles dans l’environnement. Il doit brûler en combustion lente, par la braise et non par la flamme. Une fois éteint, il est possible de le rallumer jusqu’à ce qu’il soit entièrement consumé.

Comment l’utiliser pour purifier sa maison ?

Le rituel de purification des énergies négatives à l’aide du Palo Santo est élémentaire. Une fois que le bâton diffuse sa fumée, fixez vos intentions sur pourquoi vous l’utilisez. Vous pouvez le faire par la pensée, la visualisation, l’énergie ou toute autre manière qui vous convient.

Demandez que la fumée purifiante du PaloSanto purifie votre espace, augmente la vibration et attire l’énergie positive et laissez la fumée sacrée remplir la pièce.

Promenez vous avec le bâton dans votre habitation et répandez la fumée dans toutes les pièces en ven ciblant plus particulièrement  les entrées et les sorties (portes et fenêtres), et en effectuant des mouvements circulaires dans le sens des aiguilles d’une montre.

Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez également vous concentrer sur des objets particuliers, en dirigeant la fumée dans cette direction précise, là où vous estimez qu’une purification est nécessaire.

Placez ensuite le bâton dans un récipient en métal ou en céramique, qui ne risque pas de s’enflammer et laissez-le s’éteindre lentement. Ouvrez au moins une fenêtre pour évacuer l’énergie négative et, bien sûr, la fumée.

Le Palo Santo s’utilise également pour se nettoyr des énergies négatives en commençant près des pieds, répandant de la fumée autour de toi jusqu’au haut de la tête.

Vous pouvez aussi l’utiliser pour nettoyer les cristaux, les pendules ou autres objets sacrés ou tout objet que vous faites entrer dans votre maison, qu’il soit acheté en seconde main ou neuf.

Prenez soin de vous

Mabelle